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Let's just hit the road and start a new life together ~ Ange/Dada

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MessageSujet: Let's just hit the road and start a new life together ~ Ange/Dada Let's just hit the road and start a new life together ~ Ange/Dada EmptyVen 14 Juin - 2:36




ON THE ROAD TO OUR NEW LIVES
I could keep a promise we've never made. Shall we stick together as one always and forever ?

Je crois que j'avais pas autant rempli mon coffre d'alcool depuis la Prohibition, dans les années 20. Un si long voyage en compagnie d'Ange et Damon ne demandait pas seulement une grande préparation psychologique, mais également matérielle. Je parle pour moi bien sûr, vu que je vais conduire et qu'il n'est pas sûr que les deux autres se montrent supportables. Dis comme ça, on pourrait croire que je ne l'ai pas choisi, or… C'est bien moi qui leur ai demandé de m'accompagner en Nouvelle-Orléans. Je ne pouvais pas m'embarquer dans cette aventure sans emmener ma famille avec moi, et ces deux-là en font désormais partie. On dit que c'est dans les moments de crise que les masques tombent et qu'on reconnait ses vrais amis. Et alors que mes frères et ma soeur me lâchaient pendant qu'une épée de Damoclès se forgeait en Nouvelle-Orléans, n'attendant que de planer au-dessus de ma tête, eux deux ont répondu à mon appel. Et qui l'aurait cru?




Entre Ange, qui accorde plus d'importance à son image qu'à elle-même, et Damon, qui ne semblait jusque-là jurer que par son frère de sang, on peut vraiment se demander sur quelle planète on a bien pu faire bâtir notre fameux terrain d'entente. Il ne m'aura pas fallu chercher bien longtemps pour comprendre. C'est qu'en vérité, on se ressemble en bien des points. L'un d'eux étant cette cruelle absence de personne de confiance autour de nous, un fait qu'on appelle communément "solitude". C'est quelque chose qui m'a collé à la peau depuis l'enfance. Je me suis toujours battu pour rester avec des personnes qui, en réalité, ne voulaient pas de moi. Et pourtant je m'y suis accroché, à ma famille. Même si ce fut vain. Aussi vain que de serrer le sable dans son poing quand les grains nous glissent entre les doigts. J'avais désespérément essayé de retarder le jour où mes frères et ma soeur me tourneraient le dos. Mais retarder une chose, c'est également admettre que celle-ci est inévitable. Je le savais. J'aurais dû être préparé à leur départ. Alors pourquoi étais-je tant blessé quand c'est arrivé? Probablement parce que j'étais persuadé que l'on ne choisissait pas sa famille et que je venais de perdre la mienne. C'est seulement après un millénaire de lutte, d'acharnement, de promesses et de parjures, que je réalise mon erreur. Bien sûr que si, on peut choisir sa famille. Et c'est ce que j'ai fait, j'ai choisi la mienne. Elle est loin d'être parfaite, c'est clair -je ne compte plus le nombre de fois où je me suis retenu de fracasser Damon ou Angela contre un mur- mais je l'affectionne ainsi. Le savent-ils? Je le crois. Ils sont les rares à comprendre ce que je ne dis pas. Et leur demander de m'accompagner pour ce voyage est assez explicite et démonstratif, je ne fais rien à la légère.




Je vérifie une dernière fois le coffre contenant les caisses de bières, de whisky et même de bourbon -chipé à Damon, je l'avoue, j'en bois moins que lui- avant de le fermer et d'appuyer mon coude dessus. Je sors alors mon portable et envoie d'abord un texto à Wilhelmina, histoire de prendre de ses nouvelles, puis un texto aux deux têtes brûlées : "On voyage léger, pas trop de place. Je décolle, be ready". Je range ensuite mon portable dans la poche de ma veste et jette un dernier coup d'oeil à mon manoir, le lieu où j'avais essayé de réunir ma fratrie et que nous avons tous fini par quitter un par un : Finn, Elijah, Kol, Rebekah et aujourd'hui... moi.




« Ville de merde », je conclue en m'installant au volant.




Je démarre en trombe et quitte cette foutue résidence, cette foutue vie, ces foutus souvenirs. Je vais m'installer ailleurs avec ma nouvelle famille : un frère, une soeur, une femme à qui je dois le bonheur et un fils à qui je dois une éducation. J'ai bien conscience de tout ce que j'ai perdu, ça ne m'empêche pas d'être fier de tout ce que j'ai gagné et que je compte garder.




Premier arrêt chez Damon, vu qu'il habite plus près. De toute façon, Ange a dit qu'elle s'y rendrait également sitôt que je l'aurais averti de mon départ, pour éviter qu'on s'éternise. Je la soupçonne d'ailleurs de détester cette ville autant que moi. Elle doit déjà être en route. Je grille un stop, fais deux excès de vitesse et c'est quand j'appuie sur l'accélérateur au moment où le feu passe à l'orange que je comprends que j'aurais dû me barrer d'ici bien avant. J'arrive un peu trop vite devant le manoir Salvatore et joue du frein à main en tournant le volant pour déraper proprement. Je tenais à faire une entrée en matière fracassante à la fois pour marquer le coup mais aussi avertir Damon de mon arrivée. Au cas où il n'aurait pas entendu -ce dont je doute, mais on n'est jamais trop prudent- je le klaxonne deux fois de suite avec toute la délicatesse qui m'est propre et sort de la voiture pour aller l'accueillir lui, et accessoirement Angela, si elle accepte de se pointer en temps et en heure.

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.

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MessageSujet: Re: Let's just hit the road and start a new life together ~ Ange/Dada Let's just hit the road and start a new life together ~ Ange/Dada EmptyMer 19 Juin - 16:03

Hj : c'est la première fois que j'écris à la première personne. Soyez indulgent caché





Klaus, Ange & Me
“Ça risque d'être long ”


« Dix heure du matin. » Je songe avec effroi que je ne suis pas prêt. La nuit a été plus amusante que reposante, et – comme je le fais si bien – j’ai remis mes priorités à plus tard. On est plus tard et l’heure tourne. Mon sac de voyage est ouvert devant moi, j’y mets le plus de choses possibles. Je ne peux pas me permettre d’emmener trop de bagages, la donzelle ne va pas se gêner pour nous charger comme des mulets. Je peux laisser quelques bricoles ici après tout. Ce n’est pas comme si je n’allais jamais revenir. J’essaye de m’en persuader… Mystic Falls est la seule ville témoin de tous mes échecs et la liste est longue. Katherine, Elena, mes nombreuses disputes avec Stefan et tout le reste. J’admets que j’ai ma part de responsabilité dans beaucoup de choses, mais ça vaut l’absence de mon petit frère le jour de mon départ ? Il ne pourra pas dire qu’il n’était pas au courant. Depuis une semaine, je lui rabâche de toutes les façons possibles – et inimaginables – que je m’en vais. Je pars avec Klaus, tu sais ton vieux pote. Rien, pas même une réponse. Par téléphone, messages aussi. Il n’a pas compris que j’essayais de le faire venir avec moi ? Ça sert à quoi de connaitre autant d'adjectifs différents, si on n'est pas foutu de lire entre les lignes ?

Je me retrouve avec cette boule au ventre, au centre de cette pièce. Je n’ai pas imaginé un seul instant que le départ serait aussi difficile. Rien de bien grave, je me suis trouvé un frère plus marrant que le mien. Vous me direz, ça n’a rien de difficile. Et Stefan reviendra vers nous, au plus tard dans soixante ans, quand Elena sera trop vieille pour qu’il continue à en faire le tour. Un soupire plus tard, je monte l’escalier m’emmenant tout droit à ma chambre. J’attrape quelques produits de premières nécessités, qui me seront très utile. En chemin pour redescendre, je fais une virée dans la chambre de mon cadet. Je pose mes doigts sur la couverture de son journal intime, hésitant une fraction de seconde, avant de le prendre. A la place, je dépose un morceau de papier sur lequel j’écris « C’est moi qui l’ai. XOXO ». Sans plus attendre, je descends en bas, mon téléphone venant d’émettre le bip de la messagerie écrite. Je range les dernières bricoles que j’emporte et prend connaissance du texto de Klaus. On voyage léger, mon pauvre vieux, Ange est capable d’emporter sa maison toute entière. En parlant de maison, j’ai bien failli oublier le plus important. Je dépose mes affaires devant la porte d’entrée et part à la cave. Dans le congélateur, j’attrape plusieurs poches de sang que je mets délicatement dans une glacière. On ne trouvera pas des gens perdus à chaque kilomètre, faut pas rêver. Je ne suis pas méchant, j’en laisse une à Stefan, au cas où le sang de poulet ne lui suffise plus. Et il pensera à moi en la buvant, même si ce n’est que pour me maudire.

Mon regard se fixe sur la porte alors que j'entends un bruit. Hmm un dingue vient d’arriver devant la maison, je suis presque persuadé qu’il s’agit de Klaus. Les coups de klaxon ne font que me rassurer sur ma pensée. J’enfile mon blouson, attrape mon sac de voyage et la glacière avant de…merde je n’ai que deux mains. Je lâche mon sac et actionne la poignée, rattrapant la lanière de mon bagage, laissant la porte claquer derrière moi. « Tu conduis comme une vieille Klaus, j’ai cru que tu n’arriverais jamais. » Près de la voiture, j’ouvre le coffre découvrant une petite place pour y mettre mon sac, la glacière, je la garderai devant.

Mon ami de voyage affiche un sourire de vainqueur. Ce n’est pas parce que je ne dis rien, que je n’ai pas remarqué que certaines bouteilles de Bourbons viennent de chez moi. Je ne tape pas de scandale, Stefan ne mérite pas de les garder… Je lève ma glacière, haussant les sourcils « Tu n’avais pas pensé à ça je suis sûr. » Mais l’heure est critique. La donzelle va bientôt se ramener et dans mon intérêt je dois…En même pas quelques secondes, je me retrouve assis sur le siège à côté de la place du conducteur. La galanterie me fait défaut lorsqu’il s’agit d'être à l’avant. « T’es certain qu’elle n’a pas changé d’avis ? » L’espoir fait vivre je sais, mais tant que je ne la vois pas arriver, je peux toujours m’autoriser un peu de bonheur en y croyant.

La glacière repose à mes pieds. J’y chipe une poche de sang, sirotant tranquillement en attendant l’heure du départ. « T’en veux ? » Klaus n’est pas loin, je sais qu’il doit me regarder comme si j’étais un débile échappé d’un asile. J’ai l’habitude, c’est un peu le regard que tout le monde me lance en ce moment. Mais derrière mon humour, je cache ma déception et le sentiment de tristesse qui m’envahie dès que je pose les yeux sur la pension. Quand je suis revenu, il y a une ou deux années, je n’avais pas l’intention d’y rester. J’étais juste de passage pour faire de la vie de mon frère, un enfer. Je n’ai jamais imaginé que je me rattacherais de nouveau à cette ville... ou plutôt à Stefan.


Codage fait par .Jenaa
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