Une passion entre deux frères pour une même jeune femme et des Sorciers tentant d’échapper au chasseurs...qui serez-vous?
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Believe in me Ft. Klaus

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MessageSujet: Believe in me Ft. Klaus Believe in me Ft. Klaus EmptyVen 3 Mai - 16:04

Believe in me.
Klaus & Wilhelmina.


Une nouvelle journée qui commence après quelques jours d’absence. Partie de Mystic Falls, voilà que j’y remet les pieds. Je n’ai qu’une seule envie : aller voir mon fils. Mais avant toute chose, le Grill m’a pas mal manqué également. Un petit café me permettra d’écouter les potins de la ville, en toute discrétion. Je m’y rend, m’installe au fond et commande un grand capuccino, qui ne tarde pas à arriver, tout fumant, sur ma table. Le nez plongé dans mon téléphone, je consulte mes derniers messages, me rendant compte que j’en ai loupé certains de Klaus. Rien qu’en voyant son prénom s’afficher, une sensation étrange s’empare de moi et je préfère délaisser le petit appareil sur le coin de la table, le temps de prendre ma tasse en mains pour en boire le contenu. Je sais très bien que si je fouille dans mon portable et lis ce qu’il m’a envoyé, je vais être contrainte de le retrouver aussitôt. Pourtant, c’est plus fort que moi, je ne peux pas m’éterniser ici. Comme s’il exerçait son emprise sans même avoir besoin de me voir ou me parler. Ou bien c’est psychologique et signe que je deviens totalement folle. Ce qui est fort possible.

Sans plus attendre, j’attrape quelques billets, que je laisse sur la table pour payer ma consommation, et sort de l’établissement sans oublier mon téléphone que je glisse dans ma poche. Je dois aller voir Odian, il me manque et je compte bien me rendre à la maison. Mais le lien que j’ai avec Klaus me donne l’impression que je déraille complètement et mes priorités changent. Je secoue la tête légèrement, pour le faire sortir de là et d’un pas décidé, je m’avance dans les rues de Mystic Falls. J’arrive à un carrefour et attend que le petit bonhomme soit vert. Mais j’ai la désagréable impression d’être observé. Relevant la tête, je regarde autour de moi, jusqu’à ce que mon regard se pose sur une personne de l’autre côté de la route. C’est Klaus bien sûr et je ne dois surtout pas le croiser avant d’avoir vue mon fils. J’ai bon me dire ça, en même temps j’ai envie d’aller le voir. Par ailleurs, lui il semble m’avoir vu. J’ai le temps de réfléchir, mais j’ai grand mal à y parvenir, comme si j’étais incapable de penser à autre chose que lui. D’ici quelques secondes, les piétons seront autorisés à traverser et je n’ai pas préparer d’excuses pour les messages que je n’ai pas lu. Et bien pire que cela, je n’arrive pas à lui mentir, ou si peu mais je dois sûrement le faire aussi bien qu’un gamin de cinq ans.

Par chance, un camion passe et s’arrête au feu, me bouchant la vue. Ne voyant plus Klaus, je tourne les talons et pars à vitesse Vampirique. Bien sûr, c’est quelque chose que je regrette déjà, sachant qu’en plus, je me dois de faire tout le tour de la ville pour me rendre auprès de mon fils à présent. En priant pour ne pas croiser l’Originel en chemin. Je sens que je vais avoir certains comptes à rendre, mais pour le moment, je m’arrête, jugeant que j’ai mis assez de distance entre nous. Enfin je l’espère.

Hybride moitié Vampire et cimetière, quel cliché pourri. Je suis bien la première à l’admettre, c’est ridicule. Ca donne grandement l’impression d’un vieux film au scénario bancal. Mais si je m’y trouve c’est pour une bonne raison, autre que me recueillir. Je n’ai perdu personne pour le moment. Et quand bien même ça arriverait, je ne suis pas le genre à venir pleurnicher sur des cailloux. Les asticots font très bien leurs boulots là-dessous, cela ne sert à rien de venir parler à des sacs d’os, pour les trois quarts rongés par la pourriture. Ma raison n’est peut-être pas plus mature, puisque j’évite Klaus. Le terme « fuir comme la peste » est bien plus approprié, mais je tente vainement de minimiser la chose. Le pourquoi du lieu n’étant toujours pas élucidé, je vais m’expliquer. Un cimetière n’a rien de joyeux. Il n’y a rien à faire, la vue est moche et je suis quasiment certaine qu’il ne viendra pas se promener ici. Il ne me reste plus qu’à tenter de deviner ce qu’il fait et attendre pour sortir de là.

Je marche - ou plutôt slalom - entre les pierres tombales, jusqu’à me retrouver près d’un arbre, contre lequel je m’installe presque confortablement. Pour juger de l’heure, j’attrape mon téléphone et le déverrouille. Klaus devait probablement se rendre au Grill, je pense que patienter durant une petite heure, me permettrait de ne pas le croiser une fois retour au coeur de la ville. Pendant ce temps, je vais envoyer quelques messages à certains de mes amis.

Dans ma fuite, j’ai une part de chance. Le soleil semble vouloir me tenir compagnie, sans aucun nuage à l’horizon, si bien que ses rayons viennent directement s’écraser sur et à côté de moi. Je suis tellement absorbée par ce que j’écris sur l’écran de mon téléphone, que j’en sursaute presque en entendant du bruit, non loin de moi. Intriguée, je tourne la tête, ne voyant rien, je replonge dans mes messages, me mettant dans la tête qu’un chat était venu se perdre dans les coins. Ou que mon imagination me joue des tours. Sans doute l’un ou l’autre, peut-être les deux aussi. J’opte pour oublier ce bruit tout de même intriguant et commence à me promener sur les jeux de mon portable quand quelqu’un se poste devant moi. Je ne relève pas les yeux tout de suite, pensant à tord qu’un petit malin veut s’amuser.

« Tu ne vois pas que tu me cache le soleil ? »

L’absence de réponse me pousse à relever les yeux, tout d’abord sur une paire de jambes. Puis, au fur et à mesure que mon regard remonte le long de la personne présente, j’ai mes sens qui se mettent comme en action et je me rend compte de mon erreur, qui me laisse quasiment bouche-bée quand je vois de qui il s’agit vraiment. Le sentiment d’être figé sur place, sans pouvoir faire un seul mouvement, je sais maintenant de quoi il s’agit.

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MessageSujet: Re: Believe in me Ft. Klaus Believe in me Ft. Klaus EmptyJeu 16 Mai - 23:38

Niklaus & Wilhelmina ♥




Je suis censé acheter du nouveau mobilier pour aujourd'hui. Je dis bien "censé" parce que les choses se déroulent rarement comme je les prévois ces temps-ci. C'est peut-être dû au fait que je suis considéré par beaucoup comme l'ennemi public n°1, si bien que me mettre des bâtons dans les roues constituent pour certains une activité aussi normale et quotidienne que faire ses courses au supermarché. Pour l'heure, il faut que je remplace tout ce que Kol et moi avons malencontreusement démoli. J'avais songé à établir une règle interdisant toute bagarre au sein du manoir mais vu que je serais incapable de la respecter moi-même, c'est inutile. Je bouscule un passant et ralentis l'allure en sentant mon portable vibrer dans ma poche. Je le sors et me fige aussitôt à la lecture. Un de mes hybrides m'annonce que Wilhelmina est au Mystic Grill. Elle est donc enfin de retour en ville. Et je ne sais même pas ce qui me met le plus en colère tout d'un coup : le fait qu'elle n'ait rien trouvé de mieux à faire que d'aller se prendre un verre après tout ce temps d'absence ou la prise de conscience qu'elle n'a répondu à aucun de mes messages. Immédiatement, je lui en envoie un autre.

Mina ne s'est pas émancipée et, selon certains, n'en a pas l'intention, alors je me demande à quoi elle joue. Elle pense que sa fonction d'hybride sert à prendre du bon temps ou quoi? Elle ne m'a rendu que peu de services jusqu'à maintenant et je ne serai pas surpris le moins du monde le jour où elle demandera à être rémunérée. Je jette un dernier coup d'oeil à mon portable avant de le ranger dans ma poche. Le temps de réponse d'un hybride est en moyenne d'une minute mais je décide de juger son cas avec le peu d'indulgence qu'il me reste : le téléphone de Mina n'a peut-être plus de batterie. Je bifurque vers la rue de gauche sur un coup de tête. Le mobilier attendra. Ma nouvelle priorité est de demander des explications à la principale concernée, ce qui tombe plutôt bien vu que le Mystic grill n'est pas très loin. Je m'arrête au carrefour, attendant pour traverser et mon regard capte aussitôt l'objet de mes pensées.

Elle a beau être encore loin, je l'ai tout de suite repérée. La belle s'avance tranquillement parmi les passants, ne remarquant pas ma présence et se poste juste en face, attendant pour traverser. Elle n'a pas changé en huit ans, toujours aussi insouciante qu'autrefois… Se sentant certainement observée, elle s'intéresse finalement au monde autour et intercepte mon regard. Ce que je lis dans le sien ne me plait pas du tout. Elle avait tout sauf envie de me revoir. Ce qui est fort dommage pour elle… Un camion vient masquer ma vue et j'écarquille les yeux de surprise en remarquant sa silhouette qui en profite pour se projeter sur le côté, prenant la fuite. À cette distance, je pourrais encore l'arrêter mais je suis bien trop stupéfait pour cela… Elle a osé ?! Quelle idiote. Elle n'ira pas bien loin. J'anticipe un futur message et sort mon portable. Tant que Mina reste dans ma zone d'influence, ses chances de passer entre les mailles du filet sont bien moindres. Un autre hybride doit déjà être à sa suite en cet instant. Ai-je le temps d'aller prendre un verre au Grill ? Je décide de tenter ma chance. Le feu passe au vert pour les voitures et je traverse tout de même la route. Parvenant de l'autre côté, je ressens une pointe de déception. J'aurais aimé provoquer un carambolage. Tant pis. Une autre fois. Alors que je m'apprête à rentrer au Grill, mon portable vibre dans ma main. Je grince entre mes dents un "fais chier!" en lisant le message de Caneyl m'annonçant que Mina a pris la direction du cimetière. Qu'est-ce qu'elle fiche là-bas? Cette histoire commence déjà à me taper sur le système. Il est temps d'y mettre un terme : je fonce vers le cimetière à la vitesse du son. En quelques secondes à peine, j'arrive à l'entrée et reprends une vitesse humaine pour arpenter les pierres tombales, aux aguets.

Je crois que si j'avais surpris Wilhelmina en train de rendre ses hommages à quelqu'un, ma colère serait légèrement retombée. Sauf qu'elle est tranquillement assise près d'un arbre en train de pianoter sur un téléphone qui est tout sauf éteint. Je l'observe de loin et écrase accidentellement une branche qui émet un bruit de craquement. Je réagis aussitôt et me déplace aussi rapidement qu'une balle de revolver pour me dissimuler derrière l'arbre, m'adossant contre. Si elle m'avait repéré à une telle distance, elle aurait peut-être tenté de prendre la fuite à nouveau. Chose qui m'aurait certainement poussé à commettre un acte que j'aurais regretté par la suite. Je réfléchis un instant et essaie de comprendre son comportement. Je doute qu'elle ait lu mes messages, le lien l'aurait incité à rappliquer. C'est le comportement de quelqu'un qui a commis une grave erreur et il vaut mieux que je sache de quoi il s'agit avant de tenter quoi que ce soit contre elle. Laissant un bref instant à ma rage pour redescendre, je contourne l'arbre et me place juste en face d'elle… qui ne daigne même pas lever les yeux de son écran.

« Tu ne vois pas que tu me caches le soleil ? »

Ce n'était probablement pas la chose la plus intelligente à dire… Je ne réponds pas tout de suite, préférant ménager mon petit effet. Et son visage se décomposant au fur et à mesure qu'elle remonte son regard vers le mien est un véritable délice.

«Drôle d'endroit pour faire bronzette, sweetheart» je lance avec un sourire sarcastique, «Ton côté mélodramatique, je suppose.»

Mon regard fait un bref aller-retour entre son visage et l'objet qu'elle tient entre ses mains. Sans préavis, je le lui dérobe rapidement, jette un coup d'oeil à l'écran et quitte l'application de jeu pour faire un tour dans ses messages. Seuls les miens ne sont pas ouverts, ce qui confirme mes précédentes pensées. Contractant la mâchoire de colère, mes doigts se resserrent furtivement autour de l'objet. Avant même de l'écraser dans ma main, je le laisse retomber sur ses genoux d'un geste dédaigneux du bras.

«Tu ne réponds pas à mes messages» je remarque sèchement en la dardant d'un regard menaçant, «j'ai d'autres choses à faire que de courir après mes hybrides. Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? Tu sais combien les limites de ma patience sont étroites alors tu ferais mieux de répondre tout de suite… et lève-toi.»

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MessageSujet: Re: Believe in me Ft. Klaus Believe in me Ft. Klaus EmptyMar 21 Mai - 15:01

Believe in me.
Klaus & Wilhelmina.


Le cimetière me semblait être un endroit idéal pour fuir Klaus. Il n’est pas réputé pour s’y balader, sûrement bien plus vieux que cet endroit lui-même. Mais je n’imaginais pas que ses Hybrides me balanceraient. Nous sommes tous dans la même galère, obligés d’obéir au doigt et à l’oeil de cet Originel. Mais pourtant, je faisais fausse route. Dans ce monde, nous n’avons jamais vraiment de véritables amis et je viens de m’en rendre compte. Notamment lorsque mes yeux se posent sur le visage de Klaus, qui à l’air de tout sauf d’être joyeux. Pourtant, je ne peux m’empêcher de me noyer dans son regard comme … comme il y a un peu plus de huit ans maintenant. C’est bien ce que je craignais en faite. Le revoir ravive tous mes souvenirs, de bons souvenirs qui plus est. Je n’ai pas envie de les oublier, mais à voir son comportement vis-à-vis de moi, j’ai bien l’impression que ça n’a rien de réciproque. Beaucoup diront sûrement le contraire, mais je sais que mes sentiments pour lui n’ont strictement rien avoir avec le lien. Je l’ai aimée bien avant qu’il ne me transforme et encore aujourd’hui, à l’heure actuelle, je ne peux m’empêcher d’éprouver plus que je ne le devrai à son égard.

«Drôle d'endroit pour faire bronzette, sweetheart. Ton côté mélodramatique, je suppose.»

Je me surprend à baisser les yeux, sachant très bien ce qui risquait de m’arriver. N’opposant aucune résistance, je le laisse prendre mon téléphone. Il m’est inutile de lutter, Klaus est bien plus fort et le lien m’empêche de lui mentir. Contrainte à lui dire la vérité et à lui obéir quoiqu’il demande, quoiqu’il fasse aussi. Mais cette vérité là, il ne doit pas l’entendre, sûrement pas maintenant. C’est bien trop tôt et il ne me croirait pas. Me prendrait très certainement pour une manipulatrice qui tente d’obtenir quelque chose de lui. Je me rend compte, que je n’ai même pas pris la peine de lui répondre, trop perdue dans mes pensées, ce qui a le don de le faire renchérir tout en me rendant mon portable. Je tiens l’objet dans ma main, plutôt nerveusement, l’écoutant parler.

«Tu ne réponds pas à mes messages, j’ai d'autres choses à faire que de courir après mes hybrides. Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? Tu sais combien les limites de ma patience sont étroites alors tu ferais mieux de répondre tout de suite… et lève-toi.»

La situation m’est difficile, elle m’échappe même. Je lutte intérieurement pour ne surtout pas tout lui dévoiler, lorsqu’il me demande ce qu’il ne va pas chez moi. Il ne peut pas me poser cette question, pas maintenant. Je ne me suis pas encore émanciper et lui mentir, c’est bien trop dure lorsqu’on se retrouve lier de cette façon. Je me mords discrètement l’intérieure de la joue, pour m’empêcher de parler. Mais pour l’heure, je donne surtout l’air d’être une gamine qui vient de se faire prendre en pleine bêtise, par son père. Cependant, j’ai beau lutter, le lien est bien trop puissant pour que j’y parvienne réellement. Lui obéissant donc, je finis par me relever, faisant de mon mieux pour ne surtout pas le regarder dans les yeux. Mais ça aussi, c’est bien compliqué. Mon regard tente de s’accrocher à sa veste, mais remonte lentement jusqu’à ses yeux.

« Désolée. - me contentais-je de marmonner entre mes dents avant de reprendre le fil de la conversation - Je n’avais pas l’intention de te causer des problèmes … »

Il veut que je m’explique, que je lui raconte ce que je faisais tout ce temps, pourquoi je n’ai répondu à aucun de ses messages également. Et moi, je me trouve bien stupide, à essayer de tout faire pour lui cacher la vérité. Il l’apprendra tôt ou tard, même si tard m’arrangerait. Fuir n’est même plus envisageable, Klaus me rattraperait bien vite et me ferait regretter ce geste. Alors à la place, je ferme un instant les yeux, soupirant plus pour moi que pour la situation.

« Il fallait que je vois mon … fils … »

D’un coup, c’est comme si ma gorge s’était nouée. J’ai ce regard brillant que je tente de dissimuler en fuyant le sien. Klaus est tout sauf une personne stupide et je sais que je vais devoir répondre à d’autres questions encore. Celle qui me fait le plus peur concerne évidemment l’âge de Odian. Il fera le rapprochement, j’en suis certaine. Cet homme a également une excellente mémoire et là, je me mets à craindre le pire. Je me sens coincée. Dois-je le laisser deviner ou lui dire qu’il est père ? De toutes manières, je suis persuadée qu’il ne sera pas heureux de l’apprendre. J’ai même peur qu’il ne s’en prenne à notre fils. Peut-être que je me fais une fausse idée de Klaus, mais je ne parierai pas là-dessus. La vie d’un enfant est tout de même en jeu. Alors tout à coup, c’est un regard presque suppliant que je pose sur lui, avant de me reprendre totalement, affichant un petit sourire en coin.

« Je t’ai manqué ? - dis-je tentant de désamorcer la bombe - Tu as sûrement quelques projets là … besoin d’aide ? »

Me montrer tout d’un coup la plus disciplinée du monde est à double tranchants. Soit mon comportement va attiser sa curiosité, soit il va me trouver la pire chose à faire pour me punir de mon absence. Je finis par ranger mon téléphone portable dans ma poche arrière avant de faire un pas vers lui. J’aimerai mieux ne pas avoir cet arbre derrière moi, parce que je suis presque sûre qu’il va me coller contre. Je tente alors de me dérober, sans pour autant le fuir, même si je dois avoir l’air suspecte d’un seul coup. Mais étrangement, le revoir me fait plaisir, bien qu’il est l’air sur le point de m’en retourner une.

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MessageSujet: Re: Believe in me Ft. Klaus Believe in me Ft. Klaus EmptySam 1 Juin - 1:03

Niklaus & Wilhelmina ♥


Elle garde la tête basse, n'osant pas répliquer. Il aurait été plus aisé et rapide pour moi de traduire son malaise par l'aveu d'une faute mais Mina a toujours été ainsi. Mal assurée, hésitante, parfois un peu gauche… en me perdant dans ma contemplation, je réalise que j'ai en face de moi précisément la même personne que j'avais fréquenté il y a huit ans de cela, celle qui ne m'avait pas laissé indifférent, celle qui avait capté mon attention. Mais d'une enfant qui voulait se faire femme, elle est devenue une femme qui a l'air d'une enfant. Je n'ai pas oublié. J'avais emporté ce souvenir d'elle en partant. Il y a des choses qui ne s'effacent pas, alors on n'a pas d'autre choix que de les garder avec soi. Pour ma part, j'arrive à les ignorer. Je suis d'ailleurs passé expert en la matière depuis bien longtemps. Je transforme le manque en habitude, la tristesse en amertume, le désespoir en lassitude et je me plais ensuite à croire que je suis maître de mes émotions et que rien ne m'atteint. L'important est de réussir à se tromper soi-même: non, je n'ai pas souffert. Quelle importance de toute façon? Le passé est révolu. Mina n'est plus mon amante mais mon hybride, et elle a commis une belle erreur de parcours. Elle se relève lentement, faisant timidement remonter son regard réticent vers le mien, froid et hostile.

« Désolée. Je n’avais pas l’intention de te causer des problèmes … »

Je plisse légèrement les yeux, levant un peu le menton avec dédain. Les excuses, très peu pour moi. Qu'est-ce qu'elles m'apportent, si ce n'est la certitude de sa culpabilité? Ce sont des explications que je veux, et elle semble à tout prix vouloir en retarder l'échéance, ce qui ne fait qu'augmenter ma méfiance. Quelle faute avait-elle bien pu commettre pour avoir si peur d'en parler? Je croise néanmoins les bras avec patience, Mina n'y échappera pas de toute façon. Si le lien n'est pas suffisant pour lui délier la langue, je n'hésiterai pas à employer la méthode forte.

«Et donc ? »

Elle ferme un instant les yeux, semblant renoncer.

« Il fallait que je vois mon … fils … »

J'en reste figé de stupéfaction. Je l'observe un moment sans rien dire, assimilant l'information, et un silence gêné s'installe. J'ignorais qu'elle avait un gosse. En fait, maintenant que j'y pense, il y a un tas de choses que j'ignore sur elle. Qu'a t-elle fait durant ces huit années? Était-elle heureuse? A t-elle un homme dans sa vie? Je décide d'ignorer les émotions contradictoires qui naissent en moi à cette idée et me concentre sur la situation présente. De toute façon, elle n'a pas parlé d'un homme mais d'un enfant. Sa vie ne devrait même pas avoir d'importance pour moi. M'en soucier ne fait que me détourner du vrai problème. Mina profite d'ailleurs de mon bref instant de flottement pour enchainer sur un sujet tout autre, mais je ne suis pas dupe. J'ai vu la crainte dans ses yeux qui fuient les miens, je sais qu'elle ne me dit pas tout.

« Je t’ai manqué ? Tu as sûrement quelques projets là … besoin d’aide ? »

Je lui lance un regard mauvais tandis qu'elle fait un pas vers moi, puis je fais le choix d'ignorer ses questions, histoire de ne pas m'emporter. Soit elle me prend pour un idiot, soit c'est une tentative désespéré pour m'empêcher d'insister. C'est peine perdu, je décroise les bras et relance aussitôt:

« Tu ne m'as jamais dit que tu avais un … » je m'interromps tandis qu'un éclair de compréhension traverse soudainement mon regard.

Alors qu'elle esquissait un pas sur le côté, j'attrape son bras d'un mouvement brusque, l'empêchant de bouger davantage, et la tire pour la remettre bien en face de moi. Peu importe qu'elle ait un fils et peu importe ce qu'on a vécu, je ne ferai preuve d'aucune compassion envers elle.

« Tu n'en avais pas l'intention, n'est-ce pas? »

Ma main délaisse son bras afin de saisir immédiatement sa gorge. D'un simple mouvement, je l'écrase violemment contre le tronc derrière elle, lui faisant bien comprendre par là que je n'admettrai plus d'esquive d'aucune sorte. Pour lui faciliter la parole, je lâche ensuite sa gorge et me rapproche rapidement, allant appuyer mon avant-bras contre sa clavicule. Je plante mon regard dans le sien et me surprends à aimer et haïr cette proximité. Son visage, son contact, son odeur... tout me renvoie au passé. Ma bouche se retrousse en un rictus amer tandis que je me fais violence pour chasser ces foutues pensées de ma tête. Ma fureur contre elle m'y aide, prenant rapidement le dessus.

« Pourquoi? » je demande d'une voix menaçante, «pourquoi m'avoir caché la raison de ton départ? Pourquoi avoir fui tout à l'heure si tu as si peu à te reprocher?»

Je conserve un visage imperturbable, déterminé à ne pas la relâcher tant que je n'aurai pas mes réponses.

« Qu'est-ce que tu ne me dis pas? »
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MessageSujet: Re: Believe in me Ft. Klaus Believe in me Ft. Klaus EmptyLun 3 Juin - 8:28

Believe in me.
Klaus & Wilhelmina.


La situation est difficile. Je ne m’étais pas imaginée qu’elle le serait autant. Le revoir me fait toujours souffrir et je dois m’efforcer de faire semblant. Semblant de le fuir, alors que je ne veux qu’être auprès de lui. Semblant de le haïr, alors que je l’aime à en mourir. Il est à la fois mon passé et mon avenir. A chaque fois que je regarde Odian, c’est Klaus que je vois à travers ses yeux. Il a le même regard, parfois les mêmes mimiques sans même le connaitre. Et là, je dois affronter la colère du seul homme que j’ai aimé ... et que j'aime encore. Ai-je peur de Klaus ? … Après tout, qui n’aurait pas peur de lui ? Il est l’être le plus puissant qui existe et le plus instable également. Pourtant, je me noie dans ses yeux et fais de mon mieux pour fuir son regard, mais ça m'est impossible d'y parvenir. Il me laisse pas le choix, je m’excuse, pensant que s’en serait fini, mais je me trompais. Ca ne lui suffit pas, cependant, il n’est pas violent, attendant que je me décide à parler.

« Et donc ? »

Inutile de tenter de l’amadouer, il m’est incapable de lui mentir, sans doute le lien … et même, je crois que je n’aurai pas envie de lui raconter des bobards. J’ai tout ça sur la conscience depuis si longtemps et je n’ai jamais parlé. Le moment adéquat ne s’est jamais présenté. Enfin, c’est une excuse comme une autre pour cacher ma lâcheté sur ce point. Ne souhaitant pas l’énerver un peu plus, je lui balance l’existence de mon fils, omettant de lui dire qu’il est aussi le sien. C’est de nouveau un regard peu assuré que je pose sur lui, attendant une réaction, quelque chose. Pourquoi semble-t-il d’un coup déconnecté de la réalité ? Je m’en laisserai presque rêver à croire que ça lui fait quelque chose de l’apprendre. Le silence s’installe, j’ai fais mouche avec ma grande nouvelle. Je ne voulais pas lui annoncer de cette façon, enfin pour le moment, il ne se doute pas de sa paternité. Et puis, je n’ai jamais trouvé le moment idéal. Je crois d’ailleurs que ça n’existe pas. Il faut savoir saisir l’occasion, mais les mots m’ont toujours manqué. Je ne me suis jamais imaginée lui dire, mais j’ai pourtant essayé. A plusieurs reprises, j’ai tourné des phrases et des phrases dans ma tête, sans trouver celles qui pourraient convenir. Je ne me voyais pas du tout lui balancer un : « Hey Klaus, j’ai un fils, c’est aussi le tien d’ailleurs … on se fait une pizza ? » Mais cette fois-ci, l’impression d’être acculée me prend, je n'ai plus le choix. J’appréhende ses prochaines paroles et préfère tenter de changer de conversation.

« Tu ne m'as jamais dit que tu avais un … »

Il n’est pas stupide, je le sais très bien. Il est sans doute même, l’un des êtres les plus intelligents qui existent. Mais rester là, c’est suicidaire. Tout ce que je veux c’est m’enlever de cet arbre. L’impression que je vais me le bouffer m’obsède presque. Je fais un pas, pour me sortir de ce piège qui se ressert peu à peu, mais Klaus me rattrape par le bras sans aucun ménagement.

« Tu n'en avais pas l'intention, n'est-ce pas? »

Je l’aurai fais … un jour ou l’autre. Le jour où je n’aurai pas eu le choix bien sûr, parce que je crains toujours ses réactions. Mes sentiments pour lui ont toujours été étranges. Je l’aime tout autant que je le crains ... Sûrement un peu longue à répondre, je n’ose même pas baragouiner un « oui » ou un « non » et Klaus ne m’en laisse pas vraiment le temps non plus. Je me retrouve balancée violemment dans le tronc de l’arbre que je tentais de fuir, étouffant un gémissement de douleur. Mon regard ne re-croise le sien, seulement lorsqu’il me lâche, pour venir me maintenir de son avant bras.

« Pourquoi?, pourquoi m'avoir caché la raison de ton départ? Pourquoi avoir fui tout à l'heure si tu as si peu à te reprocher?»

Si à cet instant mon regard se remplit de larmes, ce n’est pas pour moi. Je me fiche bien de ce qui peut m’arriver. C’est pour Odian que je me fais du soucis. Il a déjà traversé tellement d’épreuve du haut de ses huit ans. Les mauvais traitement de la part d’une tierce, l’ignorance de ses origines, la douleur de ses transformations et là, il risquerait de ne jamais me revoir.

« Il a réveillé le gène, il avait besoin de moi … Je ne voulais pas prendre le risque que tu m’interdise d’y aller … »

Mes explications ne vont pas suffire, je le sais, Klaus est vraiment dur quand il s’agit d’erreurs de la part de ses Hybrides. Il en a d’ailleurs tué plusieurs de ses propres mains, alors pourquoi il n’en ferait pas de même avec moi ? Je l’observe, espérant qu’il ne m’en demande pas plus. J’ai peur d’avoir à lui dire ici. Il est tout sauf de bonne humeur et je m’en voudrai qu’il repousse Odian une fois que la vérité aurait éclaté. Comme un automatisme, je pose mes mains sur son bras qui me maintient avec force. Je n’essaye pas de m’enfuir, juste de le faire desserrer un peu son emprise.

« Qu'est-ce que tu ne me dis pas? »

Je me surprend à ne plus tenter de le faire me lâcher. Il vient de me poser la question de trop. Celle qui va me faire tout avouer, alors que dans le fond, je ne le veux pas. Klaus m’a eu, il s’est encore servi du lien pour obtenir ce qu’il voulait. Je relâche son bras, laissant les miens presque ballants et le regarde, tentant de retenir au mieux mes larmes qui essayent de s’enfuir.

« C’est … ton fils … » dis-je la voix entrecoupée, une larme roulante sur ma joue, sans que je ne l’y autorise. « Je ne complotais pas contre toi, si c’est ce que tu pensais … Jamais je n'essayerai de te faire du mal. »

Mon regard se baisse, fuyant le sien encore une fois. Je sens que ma gorge est nouée et j’essaye d’anticiper sa réaction. Bien sûr, je me doute qu’il ne va pas me croire, malgré le lien qui m’empêche de lui mentir, il pensera que j’essaye de le manipuler. Klaus est un homme avant tout et les hommes réagissent toujours comme des imbéciles, lorsqu’il s’agit de leur éventuelle paternité. Mais moi, je sais que c’est lui. Je n’ai eu personne d’autre et surtout, il n’y a qu’à regarder Odian pour voir qui est son père.

Les minutes me paraissent si longues, que je jurais qu’il s’agit d’heures. Je plonge dans son regard, mais ce que j’y vois me fait mal. J’attend une réaction de sa part, bonne ou mauvaise, pourvu qu’il parle. Rester silencieux, le regard aussi vide, il me fait complètement flipper.

« S’il te plait … Klaus, ne lui fais pas de mal … » Ma main vient se poser sur la sienne, dont le bras me maintient toujours, j’essaye de le sortir de ses pensées, certainement mauvaises à mon égard. « Dis quelque chose … je t'en prie. »

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MessageSujet: Re: Believe in me Ft. Klaus Believe in me Ft. Klaus EmptyVen 7 Juin - 2:27

Niklaus & Wilhelmina ♥


Je soutiens son regard désormais baigné de larmes. Sa peur se lit sur son visage et se ressent de sa respiration irrégulière jusque dans les légers frémissements de son corps contre mon bras. Et je commence sérieusement à redouter ce qu'elle a à me dire. L'odeur de la trahison me prend au nez. Je ne vois pas autre chose qui puisse autant l'effrayer. Elle sait que je ne supporte pas ça. Ma mâchoire se contracte sous la colère et je la presse davantage contre l'arbre, de manière instinctive. Tu as bien raison d'avoir peur Mina, je ne sais pas ce qui retient mon bras de t'arracher le coeur. Est-ce le besoin de connaitre ton erreur où est-ce ce lien qui me rattache au passé, à toi?

« Il a réveillé le gêne, il avait besoin de moi.. je ne voulais pas prendre le risque que tu m'interdise d'y aller.»

« Quoi?! »

C'est plus une exclamation qu'une question, en fin de compte. Je fronce les sourcils d'incompréhension. Spontanément, je dirais qu'elle ment, mais Mina n'est pas comme ça. Et le lien la dissuaderait de toute tentative de tromperie. Mais quel genre de gamin pourrait réussir à commettre un meurtre, même accidentel? Quand Mina a mentionné son fils, je m'étais imaginé un bambin. C'était comme une évidence pour moi, après tout, elle est si jeune… Ça lui ferait donc quel âge, au gosse ? Six ans? Quelque chose comme ça, je suppose. Bon sang, six ans et déjà un meurtre sur les bras? On ne voit ça qu'aux Etats-Unis. Et je me surprend à éprouver un peu de compassion pour ce petit garçon inconnu qui, quelque part, en plus de subir le choc d'un crime accidentel, va devoir affronter toutes les épreuves auxquelles sa condition de loup-garou l'oblige. Les mains de Mina se posent sur mon bras, voulant certainement que je desserre ma prise, et plutôt que de répondre à sa demande silencieuse, j'accentue davantage la pression sur son corps, prenant soin de me vider de toutes émotions positives. Elles troublent mon jugement et ont le don de m'égarer. Je pensais que Mina avait tout avoué et pourtant, l'expression de son visage montre clairement qu'elle a quelque chose d'autre à me dire. Le lien l'empêche de me le cacher. Elle cesse alors de lutter contre ma prise et relâche mon bras, signe de son abandon.

« C’est … ton fils … » et je n'entends déjà plus la suite de sa phrase.

Cette sensation de chute libre, quand le corps s'effondre tandis que le coeur reste en haut… comment puis-je la ressentir alors que je tiens parfaitement sur mes deux jambes? Ma propre respiration s'est démesurément ralentie, me laissant parfaitement immobile. Ai-je mal entendu ? Ai-je rêvé? Gardant le silence, je scrute ses yeux avec insistance, tentant d'y déceler la moindre trace de mensonge. Mais je ne trouve pas ce que je recherche. Bien au contraire. Mon cerveau devrait normalement rejeter l'information et pourtant, il ne peut s'empêcher d'assembler les pièces du puzzle que représentent nos vies. Et l'enfant n'a pas six ans, non… il en a huit.

« S'il-te-plaît…. Klaus, ne lui fais pas de mal…Dis quelque chose je t'en prie »

Mon esprit, qui s'était absenté quelques instants, revient au contact de sa main sur la mienne et je me rend compte que non, tout ceci n'est pas un cauchemar. Mina est bien là. Elle pleure. Elle vient de me dire que je suis père. Qu'ai-je fait? Ma raison me rattrape et me tire en arrière. Je ne peux pas m'autoriser à réfléchir à tout ce que cela impliquerait. Je ne peux pas me laisser gagner par l'émotion, ni même par le doute. Je ne peux pas avoir d'enfants. Je ne peux pas être le père de cet enfant. C'est un mensonge. Il n'y a jamais eu de môme et même s'il y en a un, ce n'est pas le mien! Ma gorge serrée ne me permet que d'articuler un mot, un seul.

« Non. »

Mon regard dur et froid percute le sien, rongé par la tristesse et la douleur. Et je ne le supporte plus. D'un geste brusque, j'attrape de nouveau sa gorge pour la balancer violemment sur le côté, loin de moi. Je profite du fait de ne plus être en face d'elle et ferme douloureusement les yeux, appuyant la main contre l'arbre comme pour me soutenir. Une brève inspiration, un bref moment pour enfouir tous mes sentiments, pour réfréner tout ce flot d'émotions qui brouille ma raison, et je rouvre les yeux. Je tourne alors la tête vers Mina, le regard noir. C'est d'une voix basse, débordante de haine et de colère, que je m'adresse à elle.

« Tu mens. Je n'ai pas d'enfant. Je ne peux pas en avoir, c'est impossible… C'est impossible je répète ces derniers mots en accentuant chaque syllabe comme pour les imprégner en elle et surtout, en moi.

Ayant enfin réussi à reprendre une meilleure maitrise de moi-même et à ravaler cette foutue boule que j'avais dans la gorge, je me redresse. Ma main délaisse l'arbre pour pointer un doigt accusateur vers Mina, tandis que je m'approche d'elle, menaçant.

« Pourquoi tu me sors ces conneries? As-tu seulement un fils?! Ou est-ce un mensonge, ça aussi?»
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MessageSujet: Re: Believe in me Ft. Klaus Believe in me Ft. Klaus EmptyLun 10 Juin - 2:19

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Klaus & Wilhelmina.


La confiance lui fait défaut. Il a pris l’habitude d’imaginer le pire, pour ne pas souffrir du meilleur. Je le sais, j’en suis même persuadée. Il ne peut pas avoir oublié tout ce que nous avons vécu par le passé. Et pourtant, il a l’air si froid et sans aucune compassion lorsqu’il ressert, davantage, son emprise sur moi, que j’arrive à me demander s’il s’agit réellement du même homme. Je suis revenue pour lui et je m’en veux sincèrement. Sans le vouloir, je me suis noyée dans mes illusions à son sujet, alors que visiblement, quand il m’a demandé de l’oublier, il s’en est très bien sorti de son côté. Pourtant, je ne peux pas m’empêcher de presque le contempler, alors qu’il semble réfléchir à cette révélation.

« Quoi?! »

Il a l’air perdu, même si je sais que le pire reste à venir. Je m’efforce de garder le secret jusqu’au bout. Mais je sais qu’à un moment ou à un autre, il va réussir à me faire craquer. C’est le cas d’ailleurs, quelques minutes après seulement. Tandis qu’il ressert encore son emprise et que j’en sentirais presque mes os craquer sous sa force, je lui balance tout. Peu importe qu’il le sache, après tout, qu’est-ce qui changera ? Réalisera-t-il qu’il a un rôle à jouer dans la vie du petit ? Viendra-t-il le jouer ? Rien du tout. Je sais que j’aurai beau le supplier, il n’en aura rien à faire. Il faut être honnête, Klaus lui-même est un gamin qui a oublié de grandir. Sa véritable façon d’être, n’est pas celle qu’il sert aux inconnus ou personnes qu’il veut séduire. Là, il enfile sa panoplie de parfait gentlemen doué de bonnes manières et d’un sourire ravageur. Mais depuis peu, j’ai eu l’occasion de découvrir sa véritable personnalité. Un enfant qui veut tout, tout de suite et qui a bien du mal à patienter. Cependant, je ne peux m’empêcher de continuer à éprouver tous ces sentiments à son égard. Je me maudis moi-même à l’idée de pouvoir l’aimer aussi fort. Le voir ainsi perdu, me fait mal. Je culpabilise presque de lui avoir balancé ça comme ça, même s’il ne m’en a pas laissé le choix. Je fais tout pour le ramener, son regard vide me fait si mal … pour lui.

« Non. »

Je ne dis rien, au contraire, je le laisse. La nouvelle vient de lui tomber dessus comme un coup de massue, ça ne m’étonne même pas qu’il réagisse directement en tombant dans le déni. Il me relâche enfin, mais je n’ai pas le temps de faire quoique se soit, qu’il m’attrape de nouveau par la gorge. Mon regard croise le sien et tente d’y déceler une quelconque émotion, mais au lieu de laisser le bon côté de lui-même remonter, il s’enfonce dans sa monstruosité. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, j’atterrie un peu plus loin, après qu’il m’ait balancé sans se soucier de moi. S’est-il déjà soucié de moi ? Une réponse positive m’étonnerait. Je n’étais qu’une fille de plus à son palmarès. Pourtant, pour moi, il était tout … il le sera toujours, mais à présent, face à sa réaction, mieux vaut que je me mette à me voiler la face en refoulant tous mes sentiments pour lui.

Je me retrouve assise au sol, séchant mes dernières larmes et prenant soin de ne plus le regarder. Il se moque bien de toute cette histoire, alors que moi, je n’ai jamais perdu l’espoir de retrouver l’homme que j’avais connu. Je dois pourtant me rendre à l’évidence, que cette bonne partie de lui ne m’est plus destinée depuis bien longtemps. Certainement que je ferai mieux d’envisager d’éteindre cette stupide humanité qui me fait plus souffrir qu’autre chose. Seule, malgré sa présence, je me perd dans mes pensées. Je suis résignée et blessée. Il me fait bien plus de mal sentimentalement que physiquement.

« Tu mens. Je n'ai pas d'enfant. Je ne peux pas en avoir, c'est impossible… C'est impossible.»

A ses mots, je me contente de lever les yeux vers lui, le regard vide d’émotion cette fois-ci. A quoi bon lutter ? Ne devrai-je pas aller dans son sens, en lui disant que le gamin est tombé du ciel et que ce n’est en aucun cas lui la raison de toutes mes souffrances ? Mais je n’y arrive pas. Il en vient même à m’agacer à tout nier comme cela. S’il croit que je lui ai dis ça juste parce que ça m’amuse de le voir péter un plomb et s’en prendre à moi, c’est vraiment qu’il a un problème d’égo. Je préfère ne pas lui répondre, me murant ainsi dans le silence. Aucun autre choix ne s’offre à moi, sinon le risque qu’il s’énerve à nouveau. Alors que j’ai tant pensé à lui, tant rêver de le recroiser, cette fois-ci, mon regard glisse. J’essaye même au mieux d’occulter sa présence, commençant par me relever.

« Pourquoi tu me sors ces conneries? As-tu seulement un fils?! Ou est-ce un mensonge, ça aussi?»

J’y étais parvenue. J’avais réussi à presque oublier qu’il était là. Tant qu’il était contre l’arbre, aussi froid et silencieux qu’une pierre, ça m’était facile de ne pas le remarquer. Mais il revient à la charge, m’accusant de mentir et je ne sais plus quoi faire pour lui faire comprendre que je ne suis pas une menteuse. Même sans ce maudit lien, je n’en suis pas une. Prise de lassitude, je remonte tout de même mon regard sur son visage accusateur.

« Le lien m’empêche de te mentir … »

C’est stupide. Cette situation est stupide. Klaus est stupide là tout de suite. Il m’agace à m’accuser de mentir et j’ai du mal à ne pas remettre les points sur les « i ». J’attrape mon portable, sans même avoir besoin de fouiller dans mes documents, puisque le fond de l’écran se trouve être une photo de mon … de notre fils. Je m’avance vers Klaus, lui montrant, même si je sais que l’objet ne va pas rester longtemps dans ma main. Dans le pire des cas, il va le broyer de rage.

« Et ça ? C’est un mensonge peut-être ? … Si tu savais quel caractère de merde a ce gosse, tu n’aurais plus aucun doute sur ta paternité ! »

Je joue probablement avec le feu, mais je n’y peux rien. Il est pénible à ne pas vouloir voir la vérité en face. Et moi de mon côté, qui continue à l’aimer malgré tout. Je crois que des deux, je suis la plus idiote. Mon regard fuit de nouveau le sien, je sais qu’il ne va pas apprécier ma façon de parler. De toute façon, je me demande s’il apprécie quelque chose en moi.

« Désolée … » - Dis-je de nouveau au bord des larmes. - « Si tu ne m’avais pas prise juste pour assouvir tes besoins … si tu t’étais soucié de me connaitre juste un peu … et si tu ne m’avais pas abandonné comme tu l’as fais, tu saurais que je ne suis pas une menteuse. »

Et voilà qu’à nouveau, j’ai du mal à retenir mes larmes. Certaines s’enfuient sans attendre une réponse de sa part. De toute façon, je n’attend plus rien de sa part. J’ai trop souffert, je n’y crois plus. Je me retourne légèrement, pour essuyer ces maudites larmes, regrettant déjà de lui avoir dévoilé une partie de mes sentiments. Je lui en veux tellement pour tout ça, que je me sens moi-même perdue dans cette situation que je ne domine plus depuis son arrivée. J’en ai assez de me battre contre tout ça … contre lui aussi. S’il savait à quel point je ne peux m’empêcher de penser à lui, de l’aimer malgré tout ce qu’il me fait, il me prendrait sûrement pour une folle.

« C’est toi qui voulais savoir … » - Ajoutais-je doucement. « Je ne te demande rien … je ne te demande même pas de le rencontrer. Je l’ai élevé toute seule pendant huit ans, je peux bien continuer … . »

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MessageSujet: Re: Believe in me Ft. Klaus Believe in me Ft. Klaus EmptyMar 11 Juin - 15:07

Niklaus & Wilhelmina ♥


« Le lien m’empêche de te mentir … »

Et pourtant elle le doit. Elle ne peut être qu'en train de mentir ! J'essaie de refouler toutes mes émotions, mais elle s'emballent en même temps que mes pensées. Et mon esprit me guide inévitablement vers ce que j'essaie à tout prix d'éviter. Toute mon enfance, j'ai souffert d'un père tyran, une personne à laquelle j'ai toujours eu peur de ressembler. Et pourtant, j'aurais réussi à … faire pire? J'aurais laissé un gosse derrière moi sans jamais m'en occuper, sans même m'en soucier, un gosse que j'aurais abandonné en même temps que sa mère? J'aurais mis enceinte une fille qui elle-même n'était à l'époque encore qu'une enfant? Je l'aurais ensuite contrainte à m'oublier et élever un petit toute seule sans qu'aucun des deux ne puissent jamais, en huit ans, donner de nom, ni même de visage au père? Qu'est-ce que ça ferait de moi? Sa façon de me regarder constitue à elle-seule une réponse. Un monstre, bien sûr… Et je ne peux pas le tolérer. Il est hors de question que j'endosse la responsabilité de ce qui lui arrive. Je ne la laisserais pas faire de moi ce que je ne suis pas… Je n'ai rien fait.

« Tu parles ! »

Elle me fait face, me défiant du regard. Je vois bien qu'elle n'a pas dit son dernier mot alors que je n'attends qu'une chose, c'est qu'elle admette la tromperie, qu'elle admette que sa seule intention est de me démolir, qu'elle me dise que tout ceci n'est qu'un mensonge monté de toute pièce pour me faire regretter de l'avoir abandonnée et me rendre la monnaie de ma pièce après tout le mal que je lui ai fait. Même si la vengeance n'est pas dans sa nature, je suis prêt à tout croire, tout accepter, tout comprendre, pourvu que je puisse encore me regarder dans un miroir quand je serai parti.

« Et ça ? C’est un mensonge peut-être ? » riposte t-elle en me présentant l'écran de son portable « Si tu savais quel caractère de merde a ce gosse, tu n’aurais plus aucun doute sur ta paternité ! »

J'ai un mouvement de recul révulsé quand elle me met la photo d'un enfant blond aux yeux clairs sous le nez. Elle aurait pu me balancer le portable de toute ses forces à la figure, ma réaction n'aurait pas été différente. Pris de panique, je ne m'attarde même pas une seule seconde dessus et frappe aussitôt son bras pour ôter l'écran de ma vue.

« Tais toi ! Il ne me ressemble même pas ! Il n'a rien de moi ! »

Je me raccroche désespérément à l'idée que si elle a un fils, ça ne peut pas être le mien. Il y a erreur sur la personne. M'a t-elle bien regardé? Mon coeur ne bat plus, mon âme est perdue. Être père n'est pas une option, c'est quelque chose qui est censé m'avoir été retiré un millénaire auparavant. C'est ce que je me force à croire et pourtant… J'ai beau la contredire, dans le fond, une question me revient sans cesse : "Et si c'était vrai?". N'était-ce pas ce que j'avais toujours souhaité intérieurement, la possibilité de fonder ma propre famille? L'amertume que je ressens me fait pincer les lèvres de dégout. Tout était en train de merder, j'avais perdu le contrôle. Le contrôle de moi-même, le contrôle de ma vie, le contrôle de mon avenir… Rien de tout cela n'aurait dû arriver. Je devrais à nouveau jeter Mina par terre et la battre sans ménagement jusqu'à la faire avouer ce que j'ai envie d'entendre. Mais je n'y arrive pas. Elle esquive mon regard et je tourne également la tête en serrant les poings.

« Désolée … Si tu ne m’avais pas prise juste pour assouvir tes besoins … si tu t’étais soucié de me connaitre juste un peu … et si tu ne m’avais pas abandonné comme tu l’as fais, tu saurais que je ne suis pas une menteuse. »

Je reste silencieux alors qu'elle me renvoie à mes erreurs du passé. Elle n'a pas besoin de savoir l'importance qu'elle avait pour moi, ni le fait que j'aurais préféré rester auprès d'elle plutôt que de la quitter. Je déteste avoir à me justifier. Cela ne nous avancerait à rien, le mal est déjà fait. Qu'est-ce que je peux répondre à cela alors ? Rien. Rien du tout. Je me contente de fixer une tombe dont je n'arrive pas à lire l'inscription en raison de ma vue qui se brouille. Je sens une larme parcourir ma joue. Furieux contre moi-même, je n'ose même pas l'essuyer. Ce serait comme admettre que je suis en train de pleurer, alors je la laisse faire son chemin en me giflant mentalement. Tout ceci ne devrait rien me faire. Je ne suis pas censé me soucier d'elle, je ne suis pas censé avoir de regrets. Je n'éprouve plus rien, mes sentiments d'autrefois se sont éteints. Alors pourquoi ai-je mal de l'intérieur? Pourquoi je n'arrive même pas à la regarder en face?

« C’est toi qui voulais savoir … Je ne te demande rien … je ne te demande même pas de le rencontrer. Je l’ai élevé toute seule pendant huit ans, je peux bien continuer …  »

Je déglutit légèrement, ne prenant pas tout de suite la parole. C'est un silence qui n'a rien de naturel, parfaitement calculé. Je préfère d'abord me recomposer un visage impassible avant d'attirer l'attention sur moi. La goutte d'eau quitte ma joue et je baisse la tête pour la regarder s'écraser sur brin d'herbe et le faire ployer.

« Si ce n'est pas un mensonge alors c'est une erreur. Tu voyais quelqu'un d'autre… tu as couché avec quelqu'un d'autre… ou…», je lui jette un regard désabusé et soupire «… J'en sais rien. »

Même si ça me blesserait, au moins, je serai soulagé d'un poids. En la regardant, je me rend compte qu'elle pleure à nouveau et un sentiment de malaise s'empare de moi. Combien de temps a t-elle gardé tout ça? Combien de temps passé à me haïr, à me maudire, à me reprocher ce que je n'ai pas fait et ce que j'aurais dû faire? Combien de temps à souffrir en silence par ma faute? Et à quoi doit nous mener tout ça? Je lève une main réticente vers son visage et arrête un instant mon geste pour ne pas l'effrayer. Je laisse ainsi ma main suspendue en l'air et, lentement, la pose contre sa joue, allant essuyer quelques-unes de ses larmes. Je n'ai pas encore toutes les réponses que je cherche, j'ai besoin de savoir pourquoi on en est là. Je ne serais pas étonné si elle recherche une quelconque revanche, même si ça ne lui ressemble pas. Après tout, je l'aurais cherché, celle-là. Mon regard se fait inquisiteur tandis que je lève le menton, lui faisant bien comprendre que je n'en ai pas fini avec elle.

« Tu ne me demandes rien, mais tu attends forcément quelque chose, n'est-ce pas? Tu aurais pu taire l'origine du gosse, tu aurais pu garder la photo pour toi… tu ne l'as pas fait. Alors qu'attends-tu? Des excuses? Des regrets? Je n'en ai pas. Et je n'ai rien à me faire pardonner. C'est ton enfant. Pas le nôtre.»
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MessageSujet: Re: Believe in me Ft. Klaus Believe in me Ft. Klaus EmptyVen 14 Juin - 8:53

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« Tu parles ! »


Il ne me croit pas. Pourquoi ? La peur peut-être ? Je l’espère sincèrement. Parce que sinon, je devrai admettre que l’opinion qu’il a de moi est loin d’être glorieuse. Qu’ai-je fais de mal après tout ? Jamais je n’ai demandé ce qu’il m’arrive. Je n’ai pas voulu me réveiller un matin, le coeur si vide que je me demandais pourquoi je ne mettais pas fin à mes jours. Je n’ai pas non plus voulu avoir un enfant aussi jeune. Un enfant à qui j’étais dans l’impossibilité de lui dire comment était son père. Tout ça, parce que je ne le savais même pas. Il m’a forcé à l’oublier et moi ? J’ai vécu les pires années de ma vie, me demandant ce que mon fils allait penser de moi, le jour où je lui avouerai ne pas savoir qui est son père ... Je préfère ne pas répondre à Klaus. Je suis tellement blessée par sa réaction, que je lui ferai sûrement part de choses que je ne pense même pas. La seule réaction que j'ai, à ce moment, c’est lui montrer mon portable, où la photo de Odian apparait. Je reste ébahie face à sa réaction. C’était comme si je lui tendais une bombe prête à lui exploser en pleine figure. Je suis choquée, je ne sais même pas quoi lui dire alors qu’il recule comme s’il avait peur de quelque chose. Quand il me repousse le bras violemment, je ne tente même pas de revenir à la charge. 


« Tais toi ! Il ne me ressemble même pas ! Il n'a rien de moi ! »


Ma réaction ? Je n’en ai aucune à part le regarder, toute déboussolée. Sûrement tout autant que lui, mais moi, c’est surtout sa mauvaise foi qui me laisse sans voix. S’il l’avait regardé ... Je ne lui demande pas de jouer au jeu des sept différences non plus, juste de poser ses yeux sur le visage de son fils. Après, il pourra me dire qu’il n’est pas de lui s’il le souhaite. Mais à la place, je baisse les bras une nouvelle fois. A quoi bon lutter de toute façon, il semble tellement horrifié à l’idée d’avoir eu un enfant avec moi, que j’ai l’impression de m’écraser au sol bien que je sois encore debout. Etais-je si peu importante à ses yeux pour avoir le droit à un tel traitement aujourd’hui ? 


« Tu ne l’as même pas regardé … »


C’est plus une constatation, voir même une grande déception. Si aujourd’hui, je suis encore de ce monde, c’est bien grâce à Odian. C’est pour lui que je me suis tant battue et Klaus ne se doute même pas de tout ça. Il s’en moque sûrement comme de chacune de ses conquêtes … comme de moi. L’idée me fait tellement mal, que je détourne le regard. J’en ai assez vu, assez entendu. Pourtant, je ne peux pas m’empêcher de lui mettre ce qu’il m’a fait en pleine figure, même si mon ton reste presque sans aucune émotion. Se sont surtout mes larmes, qui tentent de fuir, qui trahissent mon calme. Le silence s’installe et en jetant un coup d’oeil vers lui, je le vois de dos, sûrement pensif ou alors il se retient de me sauter à la gorge. Avec lui, je ne sais jamais comment me comporter. Il peut être le plus doux des hommes, comme le pire des monstres. Je suis tellement déçue, blessée aussi, que je finis par laisser tomber, le rassurant en lui disant que je ne cherche aucunement à lui imposer quoique ce soit. 


« Si ce n'est pas un mensonge alors c'est une erreur. Tu voyais quelqu'un d'autre… tu as couché avec quelqu'un d'autre… ou… J'en sais rien. »


Se faire jeter une fois avait été terrible. Deux fois, c’est comme s’il me tuait à nouveau. Même s’il ne bat plu, je sens mon coeur se serrer dans ma poitrine. Mes larmes finissent par couler sans que je ne cherche à les retenir. Il n’a pas le droit de dire ça. Il ne sait rien. Il n’a jamais rien su des sentiments que j’avais pour lui. Sentiments qui me dévorent encore aujourd’hui, alors qu’il prend plaisir à me détruire un peu plus à chaque parole. 


« C’est ce que tu pense vraiment de moi ? Tu crois que j’aurais été capable de faire ça, alors que j’étais persuadée que t’étais le bon ? … Je t’aimais vraiment moi … »


Je m’arrête d’un coup, craignant de lui en dire de trop et finissant en larmes, si bien qu’il me serait incapable de prononcer d’autres paroles. Quand il s’approche à nouveau, j’ai un mouvement de recul, de peur qu’il se montre violent. A la place, il pose sa main sur ma joue et moi, je ferme les yeux, tentant de réprimer un frisson qui me traverse pourtant de part en part de mon corps. Dans mes souvenirs, il était toujours poli, souriant et doux. Il avait le sens de l’humour, même si parfois il fallait essuyer quelques uns de ses mémorables coups de gueule. A l’époque, j’aurais été prête à tout supporter par amour. Vraiment tout. 


« Tu ne me demandes rien, mais tu attends forcément quelque chose, n'est-ce pas? Tu aurais pu taire l'origine du gosse, tu aurais pu garder la photo pour toi… tu ne l'as pas fait. Alors qu'attends-tu? Des excuses? Des regrets? Je n'en ai pas. Et je n'ai rien à me faire pardonner. C'est ton enfant. Pas le nôtre.»


Mais comme d’habitude, il vient tout gâcher. J’ouvre les yeux, posant mon regard sur son visage. Il me dépasse de plusieurs bons centimètres et je dois lever légèrement la tête pour voir ses yeux. Je suis perdue. Il retourne tout contre moi, comme s’il voyait le mal partout. Qu’est-ce que je suis censée dire ? Faire ? Il a tellement souffert qu’il n’est pas fichu de comprendre que tout le monde ne veut pas lui soutirer de l’argent, une protection ou je ne sais quoi d’autre ? Je me recule, me dégageant de sa main. Il a pris la mauvaise habitude de me faire aller bien, pour mieux me faire redescendre … et toujours plus bas. 


« Je te parle de sentiment et toi, tu me parles d’argent ? T’es vraiment pas croyable. Je n’en ai rien à faire du matériel, ce n’est pas une chose qui m'intéresse et ce n’est pas pour ça que j’étais avec toi. Je t’aimais … je t’aime encore. Si j’ai espéré une seule chose depuis que tu m’as retrouvé, c’est que mes sentiments n’étaient pas à sens unique … » Je marque un temps de pause n’ayant pas envie de tout lui dire, mais pourtant, je n’en ai pas le choix, c’est un homme, il ne sait pas lire entre les lignes, aussi intelligent soit-il. « Tu sais quoi ? Je m’en veux de t’avoir parlé de tout ça. Je me rend compte que tu n’es pas celui que je croyais. La seule raison qui t’a poussé à m’approcher de nouveau, c’est mon gène et ta folie de concevoir une armée d’Hybrides … Je m’étais pourtant accrochée à l’idée que tu t’intéressais un petit peu à moi … mais je suis stupide, en huit ans, il y a dû en avoir des femmes qui ont défilé dans ton lit. Je n’en étais qu’une parmi tant d’autres. Mais par manque de chance pour toi, tu m’as mise enceinte. T’en fais pas, je ne lui parlerai même pas de toi. Il mérite mieux qu’un père volage, qui traite les femmes comme des moins que rien. »


Encore un pas en arrière, et je me retourne, pour partir. Je n’use pas de ma vitesse d’Hybride, je ne veux pas lui donner l’impression que je le fuis, juste que j’en ai assez de cette conversation qui me détruit davantage. Du mieux que je le peux et d’un revers de manche, j’essuie mes larmes, empruntant le petit chemin qui passe entre les pierres tombales. 


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MessageSujet: Re: Believe in me Ft. Klaus Believe in me Ft. Klaus EmptyJeu 20 Juin - 2:08

Niklaus & Wilhelmina ♥


«Tu ne l'as même pas regardé … »

Elle détourne le regard, l'expression de son visage trahissant une profonde déception que je n'arrive pas à comprendre. À quoi s'attendait-elle d'autre? Croyait-elle que j'accepterais ses accusations? Que j'aurais le courage de regarder l'enfant qu'elle prétend être le mien, de le reconnaitre? La jaugeant du regard, je rejette la faute sur elle, croyant que cela me libérerait d'un poids. Et pourtant, voir son visage se décomposer me fait ressentir cette étrange sensation de vide à l'intérieur de moi.

« C’est ce que tu pense vraiment de moi ? Tu crois que j’aurais été capable de faire ça, alors que j’étais persuadée que t’étais le bon ? … Je t’aimais vraiment moi … »


Et ses paroles m'atteignent jusqu'au coeur. J'ai parfois l'impression que lutter contre les sentiments est aussi dur que tenir la braise dans sa main. Les miens me détruisent de l'intérieur. Mina a toujours été si naïve… Je lui en veux d'avoir cru que je pourrais la rendre heureuse. Et je m'en veux d'y avoir cru aussi. Je le voulais autrefois. Et si j'ai beau me répéter que je m'en moque désormais, c'est juste pour mieux couvrir la vérité criante. Je le veux toujours. Quand je pose la main sur sa joue, je la sens frémir au contact. Elle ferme les yeux. Est-ce pour mieux voir ce souvenir qu'elle a de moi? Je réalise d'ailleurs que ça fait bien trop longtemps que je ne l'ai pas touché ainsi. Il y a tant de choses que j'aurais aimé dire pour la réconforter et pourtant mes paroles ne sont qu'un tissu de méfiance. Je m'enlise dans le déni, c'est la seule chose un tant soit peu rassurante. Et je serais incapable de dire si c'est la peur ou la raison qui parle pour moi. On me dit impulsif, mais c'est partiellement vrai. Je le suis uniquement quand la colère me gagne. C'est la seule émotion que je n'ai jamais réussi à contenir. Le reste n'est que calcul et maîtrise, une lutte constante contre moi-même.

Mina rouvre les yeux et je croise son regard dévasté. Et je ne sais même pas comment j'arrive à le soutenir tant il me fait mal. Son visage si expressif avait laissé une marque indélébile dans ma mémoire. Je ne le définirais pas comme un livre ouvert… plutôt comme une toile dont je peins les expressions à ma guise. Il fut un temps où je dessinais de merveilleux sourire sur ses lèvres encore rougies par mes trop nombreux baisers. J'éclairais son regard qui brillait de douceur et d'admiration, celui de l'adolescente persuadée d'avoir trouvé l'amour de sa vie. Et je suis aussi celui qui a foutu tout ça en l'air. Son visage est terne, éteint… mort. Saurais-je nier plus longtemps? Les faits sont pourtant là, je l'ai jetée alors qu'elle était enceinte. Je suis ensuite revenu et, après l'avoir transformée en hybride, voilà que je la tuais une seconde fois en la traitant comme si elle n'avait jamais rien représenté pour moi, affirmant que son enfant est un bâtard car je n'en suis pas le père. J'essaie de me dire que, dans le pire des cas, ce n'est qu'une vie de plus détruite parmi ma liste interminable mais c'est la dernière chose que j'aurais souhaité. Pas elle.

« Je te parle de sentiment et toi, tu me parles d’argent ? T’es vraiment pas croyable. Je n’en ai rien à faire du matériel, ce n’est pas une chose qui m'intéresse et ce n’est pas pour ça que j’étais avec toi. Je t’aimais … je t’aime encore. Si j’ai espéré une seule chose depuis que tu m’as retrouvé, c’est que mes sentiments n’étaient pas à sens unique … »

Elle s'interrompt et je ne sais pas quoi répondre à ça tant je suis stupéfait. Ai-je entendu ce qu'elle a dit ou simplement ce que j'espère entendre? Comment pourrait-elle m'aimer encore après tout le mal que je lui ai fait? Et je comprends alors… elle ne pleure pas pour avoir été rejetée. Elle pleure car elle continue de l'être. Par moi, inlassablement. Il ne s'agit pas seulement du gosse, il s'agit de nous. De moi qui la blesse et qui souffre avec elle, à cause d'elle. Et surtout à cause de moi. Mais comment aurais-je pu le savoir, qu'elle m'aimait encore? Elle ne me craignait pas autrefois. Rien n'est plus comme avant. Je ne peux même plus entendre les battements de son coeur qui s'emballe quand elle pose les yeux sur moi.

« Tu sais quoi ? Je m’en veux de t’avoir parlé de tout ça. Je me rend compte que tu n’es pas celui que je croyais. La seule raison qui t’a poussé à m’approcher de nouveau, c’est mon gène et ta folie de concevoir une armée d’Hybrides … Je m’étais pourtant accrochée à l’idée que tu t’intéressais un petit peu à moi … mais je suis stupide, en huit ans, il y a dû en avoir des femmes qui ont défilé dans ton lit. Je n’en étais qu’une parmi tant d’autres. Mais par manque de chance pour toi, tu m’as mise enceinte. T’en fais pas, je ne lui parlerai même pas de toi. Il mérite mieux qu’un père volage, qui traite les femmes comme des moins que rien. »

Elle recule d'un pas et je suis comme un pauvre humain qui veut sauter d'une falaise mais qui a peur du vide. Mina s'en va mais je ne peux pas la laisser partir. Pas après ce qu'elle m'a dit. Elle recule encore et me tourne le dos pour s'en aller. Sans même réfléchir, je la rejoins aussitôt et lui attrape brusquement le poignet, tirant dessus sans douceur pour l'obliger à me faire face à nouveau.

« Ne me tourne pas le dos! »

Le regard noir, j'enchaine alors furieusement, la voix suintant le sarcasme :

« Tu as bien raison sur un point, sweetheart ! C'est vrai que j'ai connu d'autres femmes. Après t'avoir quitté, je n'ai fréquenté que des blondes avec un tempérament de merde et trop jeunes pour moi ! » je m'interromps un instant et pousse un long soupir pour me calmer… puis je reprends à voix basse, murmurant plus pour moi-même que pour elle « Je crois que partout où j'allais, je cherchais désespérément un peu de toi. »

Je me tais à nouveau. Je disais ces choses dont j'avais à moitié conscience jusqu'à maintenant, tel un tableau dont l'image reste ancrée à l'esprit même quand on regarde ailleurs. Les ai-je vraiment ignoré comme je l'aurais dû? J'observe un instant le visage de Mina avant de détourner le regard, acceptant pour cette fois de revenir en arrière et de ressentir à nouveau cette douleur lancinante au coeur le jour où je suis parti.


« Quand je t'ai contrainte à oublier… Je voulais partir sans rien laisser. Détruire la moindre trace de mon passage pour que tu puisses être heureuse sans jamais avoir à repenser à ce que nous aurions perdu… ironique, n'est-ce pas, love? » je demande alors en la regardant de nouveau, la bouche retroussée en un pli amer.

Oui, car il avait fallu qu'elle porte un enfant… je lâche son poignet et recule lentement d'un pas, appuyant nerveusement une main sur mes yeux comme si ce geste futile masquerait tout ce que j'ai fait ou me l'ôterait de l'esprit. Mais je me ressaisis rapidement et la retire, désignant le sentier d'un geste dédaigneux du bras, m'adressant à Mina en tournant la tête pour ne plus voir l'expression de son visage:

« Va. »
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MessageSujet: Re: Believe in me Ft. Klaus Believe in me Ft. Klaus EmptyJeu 20 Juin - 19:41

Believe in  me.
Klaus & Wilhelmina.






« Ne me tourne pas le dos! »

Il m’attrape violemment le poignet, m’obligeant ainsi à lui faire de nouveau face. La crainte se lit sur mon visage, c’est vrai, je ne sais plus comment réagir avec lui. Qu’est-ce que j’ai fais pour qu’il ait si peu de considération pour moi ? Ce n’est pas juste une question de départ précipité. Il ne m’en veut pas seulement pour ça. Après tout, je lui ai présentée des excuses et je lui ai donnée la raison de ce « voyage ». Il y a autre chose. Oui, il y a forcément autre chose. Il ne peut pas juste me détester parce que je suis tombée enceinte. Je ne l’ai pas fais exprès, je ne suis pas non plus ce genre de femmes. Et puis, il m’a détesté à la minute où il m’a revu, alors que mon coeur rebattait rien que pour lui.

« P-pourquoi me déteste-tu ? »

Pourquoi ai-je posée la question ? La crainte de connaitre la réponse me gagne. Je me maudis intérieurement et je prie pour qu’il ne dise rien. Finalement, je ne veux pas connaitre cette raison, qui me ferait sans doute plus mal encore. Déjà que je perds tous mes moyens … Avaler ma salive m’est devenu difficile. Son regard si froid me glace, mais le pire c’est ce que j’y lis. Il n’y a pas de haine, pas de déception, c’est bien plus douloureux que cela. Le dégout.

« Tu as bien raison sur un point, sweetheart ! C'est vrai que j'ai connu d'autres femmes. »

Je n’entend rien d’autre … je n'ai plus le courage de l'écouter. Le sentiment qui me traverse est terrible. C’est comme si mon coeur explosait en plusieurs morceaux. Mes yeux se posent sur sa main dont les jointures de ses doigts blanchies, tellement il sert fort mon poignet. Ma vue se trouble, mes idées ne sont pas claires. Je rêvais de sentir sa peau contre la mienne, mais sûrement pas de cette façon-là.  Moi qui pensais avoir connu l’Enfer, je me trompais. Etant Hybride, mes sentiments sont décuplés, si bien qu’un chagrin d’amour, me parait similaire à la fin du monde … la fin de mon monde. Si je n’étais pas capable de me contrôler un tant soit peu, les sanglots m’envahiraient d’un seul coup. Mais je ne veux pas lui donner cette satisfaction. Pour ça, j’attendrai son départ.

« Je crois que partout où j'allais, je cherchais désespérément un peu de toi. »

Son murmure me perd encore plus. Je n’y comprends absolument plus rien, même si j'ai très bien entendu les mots. Avant de poser mon regard sur lui, j’essaye désespérément d’essuyer mes larmes et je remonte mes yeux sur sa chemise, n’osant pas aller plus haut. Ce silence qu’il laisse planer, augmente ce sentiment de gêne en moi. Je ne sais pas quoi dire, quoi faire, il ne me laisse pas partir. A part pleurer, je n’ai envie de rien d’autre. Ah si … me jeter sous un train.

« Quand je t'ai contrainte à oublier… Je voulais partir sans rien laisser. Détruire la moindre trace de mon passage pour que tu puisses être heureuse sans jamais avoir à repenser à ce que nous aurions perdu… ironique, n'est-ce pas, love? »

Attend-t-il vraiment que je réponde à sa question ? Je ne sais plus quoi penser. Il voulait bien faire et au final, c’est moi qu’il a détruit. Mais je ne peux pas lui en vouloir, il semble perdu. Il ne m’a pas volontairement fait de mal. Je m’interdis de croire le contraire. Me rattachant à une toute petite once d’espoir. Klaus n’est pas un homme mauvais, je me refuse de penser l'inverse. Il m’a montré les meilleurs côtés de sa personne, même si en huit ans, les gens changent. En grattant un peu, je suis certaine qu’il est possible de faire ressortir le bon qui est en lui.

« Va. »

Il m’a relâché et m’autorise à partir. Je ne compte pas me le faire dire deux fois. Ramenant ma main à mon poignet, je le frotte pour essayer d’effacer la douleur de sa prise. Désespérément, mon regard cherche le sien, mais il ne semble pas vouloir poser les yeux sur moi. Je recule d’un pas, puis deux et me retourne, empruntant le sentier. Mes pensées sont comme emmêlées, je ne sais plus où donner de la tête. Me déteste, me déteste pas ? M’a aimé, m’aime toujours ? Souffre-t-il autant que moi ? Sans le vouloir, je ralentie le pas, commençant à lire entre les lignes, alors que je me souviens de ses paroles. J’en viens même à m’arrêter net, le sentant toujours dans les environs. Un soupire plus tard, je tourne ma tête dans sa direction et revient vers lui à vitesse vampirique. Sûrement arrivée plus vite et plus fort que je ne l’aurais voulu, je le percute une fois en face de lui. Bien sûr, pas assez fort pour nous faire tomber tous les deux ... heureusement ... Mon regard rougi par les larmes, se pose sur lui et glisse vers ses lèvres. Les choses se passent vite, pourtant j’ai l’impression que mes gestes sont décomposés à la seconde près jusqu’au baiser. Baiser oui. Je viens de me redresser, me mettant sur la pointe des pieds pour joindre nos lèvres. Mes doigts glissent le long de son bras, à la recherche de sa main, que je ne tarde pas à trouver. Ma langue caresse ses lèvres comme pour demander l’autorisation d’aller rejoindre la sienne. Je prolonge le baiser, la peur au ventre qu’il ne me rejette. Puis, me rendant compte que je risque de le mettre en colère, surtout après toutes ces révélations, j’écarte mon visage du sien, plongeant dans son regard.

« Ne me repousse pas s’il plait … Je ne supporterai pas un autre rejet de ta part. »

Sentant les larmes remonter, je baisse les yeux, les posant sur sa main dans laquelle j’ai glissé mes doigts. Du plus profond de mon être, j’espère qu’il ne gâchera pas ce moment. Qu’il me gardera auprès de lui .. pour toujours. Je n’ose même plus le regarder, me rendant compte de ce que je viens de faire. Ce silence qui s’installe me permet de réfléchir à mes prochaines paroles. Je dois plaider ma cause … notre cause. Il est tout pour moi, je refuse de le perdre.

« Arrêtes de chercher une partie de moi partout où tu passe … Prends-moi, moi. On peut oublier le passé et construire notre futur ensemble. J-je … sais que tu ne veux pas entendre ça, mais tu es l’homme de ma vie. Si tu ne veux pas, je t’en pris, tue-moi. » Je relève doucement mon regard pour croiser le sien. « Je ne veux pas d’une éternité sans toi à mes côtés. »

Ma vie est entre ses mains. Si mon coeur battait encore, je suis certaine qu’il me martèlerait la poitrine. De plus, l’angoisse qu’il me repousse une fois encore, me prend. Suis-je égoïste de penser mourir s’il me rejette ? Et Odian dans tout ça ? Pourtant, je ne vois pas beaucoup d'autres solutions. Jamais je ne serai heureuse sans Klaus. Sans lui, il ne me restera plus que deux solutions pour ne pas avoir mal. Soit la mort définitive, soit l’extinction de mon Humanité, sans même un regard en arrière. Je pense que la première serait la mieux, je n’ai pas envie de faire du mal à Odian.

« Je t’aime et je ne veux pas me venger. Je ne veux que ton bonheur … »


© Mzlle Alice.
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